Qui peut en deux heures d'émissions sans fariboles, ricanements et autres lancers de plateaux parler et faire parler avec finesse et culture de (émission du 18/11) :
- Obama s'en va en guerre, écrit par Tariq Ali (La Fabrique). Avec la présence de l'auteur (et traduction simultanée). Bonnaud va un peu plus loin que "Yes, we can",
- Dolce Vita 1959-1979, écrit par Simonetta Gregio (Stock). Bonnaud dépasse un peu la plastique d'Anita Ekberg, et surprend la romancière en découvrant qui se cache derrière le narrateur Malo (mais Bonnaud a une solide culture cinéma)
- De quoi la psychanalyse est-elle le nom ? - Démocratie et subjectivité, écrit par Roland Gori (Denoël).
- et en direct La Maison Tellier (musiciens et chanteurs)
Tout ça sans stress, écoutant ses interlocuteurs, rebondissant avec des faits ou des précisions avérées, gourmand des choses lues, curieux et donnant VRAIMENT, VRAIMENT envie de lire.
Alors à la pelle les Clarini, Couturier, Hakem, Munier, Goumarre,Broué et Lavignette et plus si pas d'affinités n'ont pas ce ton et cette façon d'inciter à la curiosité, d'émoustiller les neurones, et quand l'émission se termine de se dire "vivement demain".
Et oui Fc est emplâtrée, empèguée dans des blocs monolithiques qui s'ignorent, se détestent ou se jalousent et qui surtout s'observent du haut du 6ème étage imaginant sans doute qu'ils sont au plus haut, quand les soutiers innovent, jubilent, jouent et "inventent" une vraie médiation culturelle radiophonique.
Le Plan A du Mouv' était une idée qui a fait pschittt. Le plan B était au chaud (ou sous pression) il était temps de le sortir du placard. Merci JL Hees d'avoir repris Bonnaud. Merci surtout M. Hees de considérer que nous ne sommes pas des moutons à suivre sans bêler l'une ou l'autre chaîne (Inter et Culture) pour lesquelles il faudrait comme pour le Mouv' un bon éléctrochoc. (à suivre)